Sécurité formule 1 : quels équipements doit avoir un pilote ?

Piloter une formule 1 est un privilège pour les amateurs de conduites sensationnelles. Sachant toutefois que les conducteurs peuvent se confronter à différents obstacles, ils doivent s’équiper correctement pour limiter les dégâts et les blessures. Aujourd’hui, il existe une grande panoplie de matériels dédiés à améliorer la protection du pilote. Vous trouverez dans cet article, la liste des équipements indispensables pour ce dernier.

Le casque

Avec l’avancée fulgurante de la technologie, les constructeurs ont amélioré la conception de leur casque. Il existe d’ailleurs une norme en vigueur qui stipule que les fabricants doivent respecter les exigences en termes de structure et soumettre l’accessoire à des essais. Pour vérifier la qualité et poursuivre le process de conception du casque, les chercheurs de la FIA se sont ralliés aux constructeurs de ce dernier. À la suite des recherches qui ont été réalisées pendant 10 ans, le casque doit faire preuve de résistance face à :

• L’explosion à une flamme à 790°C
• Un objet de 10 kg sur une chute de 5 m
• Un disque métallique de 225 g catapulté à 250 km/h
• Une décharge de fusil à l’air sur la visière (avec une ouverture maximale de 10 mm)

En clair, vous devez miser sur des casques renfermant plusieurs couches de matériaux solides comme l’aramide, le nomex, les carbones voire le kevlar. De très haute qualité, ils perdurent aux différentes agressions comme la chaleur, l’écrasement ou encore l’impact. Pour allier confort et sécurité, cet accessoire doit faciliter la communication entre le pilote et son équipe. Bien évidemment, il est possible de le personnaliser avec des motifs ou des dessins. À noter que le coût d’un casque peut aller dans les alentours de 3000 dollars, selon les modèles que vous préférez.

Les vêtements

Hormis le casque, le choix des combinaisons est une étape non négligeable pour un conducteur de formule 1. Selon la réglementation 8856-2018, tous les vêtements ignifugés portés par le pilote, chaussettes et sous-vêtements inclus, doivent être sujets à des tests. Une société dédiée sera chargée de vérifier justement leur résistance à la flamme. Pour ce faire, les professionnels exposent le vêtement au feu à 700°C durant environ 10 secondes. Il ne leur reste plus qu’à contrôler son état après ce test. Il ne doit comporter de débris ni de trous. Souhaitant maximiser la sécurité des utilisateurs, la FIA a décidé d’évaluer le taux de la chaleur à l’intérieur du matériau utilisé.

Cherchant ainsi à répondre aux normes susmentionnées, les fabricants ont privilégié l’usage de tissus ultra-techniques. Ils collaborent avec un couturier spécialisé dans le domaine pour obtenir un meilleur résultat. Afin d’optimiser le confort du pilote, celui-ci mise sur l’utilisation d’un unique tissu qui réunit toutes les exigences indiquées précédemment. Bien évidemment, chaque vêtement sera réalisé sur mesure. Il doit tailler parfaitement avec le corps du conducteur pour accentuer sa commodité. Pas de panique ! Il est entièrement respirant et léger. En clair, il réduit convenablement les problèmes de transpiration. Pour éviter que la flamme atteigne les zones hypersensibles du corps, les pilotes doivent porter de longs caleçons et des sous-pulls. La minerve, quant à elle, diminue la fatigue au niveau des muscles du cou. Elle est indispensable surtout sur les circuits à courbes rapides.

Le système HANS

Le système HANS inclut tous les matériels de protection au tour de la tête et du cou « Head And Deck Security ». Appliqué depuis 2003, il a pour objectif de protéger la tête du pilote durant les coups qu’il subit. Cette technique permettra ainsi de réduire les problèmes cervicaux. Bien qu’efficace, ce système ne fonctionne pas à 100%. La raison ? Il ne protège l’individu qu’en cas de choc frontal. En effet, une fois que le conducteur se penche en avant, il est retenu rapidement par les sangles. Un schéma qui ne se produit malheureusement pas si le choc se fait latéralement à cause du mouvement de translation de la tête.

Avec un poids entre 500 et 650 g ainsi qu’une composition en fibre de carbones, le HANS se décline en trois tailles et en 4 types d’inclinaison de l’armature. Le chiffre oscille généralement entre 10° et 40°. Aussi, le HANS se divise en trois éléments bien distincts. Cela inclut :

• Les sangles : utilisent des clips pour se fixer sur les deux côtés du casque.
• Le col : Il se trouve bien évidemment sur la partie arrière du casque, une fois que celui-ci est en position.
• L’armature : Elle est installée sur la cage thoracique et les épaules. Pour un confort de conduite irréprochable, elle est souvent tapissée d’un ensemble de mousse et de tissu.

Les gants et les semelles

Garder les mains dans la même position pendant des heures est loin d’être agréable. Avec la chaleur et le stress, elles risquent de transpirer et de glisser. Cette raison explique pourquoi le port des gants est très recommandé, et pas que. Selon toujours les réglementations, les pilotes doivent se munir de gants biométriques fabriqués sur mesure. Étant donné qu’il s’agit d’un accessoire à la pointe de la technologie doté d’un petit capteur, il vous fournit des informations importantes comme le pouls, la quantité d’oxygène dans le sang ou encore le niveau de mouvements du pilote. Grâce à ces données, l’équipe de ce dernier peut appeler les professionnels de santé à tout moment.

Hormis les gants, le conducteur doit aussi réfléchir à la qualité de ses semelles. Bien que celles-ci n’attirent pas forcément la plupart des pilotes, elles jouent un rôle important sur le corps. Porter une chaussure adaptée et confortable favorise la circulation du sang dans les pieds. Pour profiter de cet avantage, orientez votre choix vers un modèle en nomex et en cuir matelassé et ceux qui sont bien rembourrés pour maximiser votre protection en cas de choc. Il est muni de semelles en caoutchouc et d’un laçage sur le côté. Pour éviter que vos pieds glissent sur les pédales, les semelles antidérapantes feront parfaitement l’affaire.